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FAQ

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Pour répondre à vos questions

Vous trouverez ici les réponses à vos interrogations.
Quelle est la position de Transition MSH sur… 
Quelle est la position de Transition MSH sur… 

Le développement immobilier

 

Transition MSH veut concentrer le développement immobilier près des axes de transport collectif, soit le boulevard Sir-Wilfrid-Laurier (116) et le train de banlieue. Nous voulons établir des priorités de développement de manière à bien traiter les demandes soumises à la Ville, limiter les inconvénients pour les résidents limitrophes, prévoir les infrastructures de transport (en commun et actif) et protéger les espaces verts par un aménagement bien intégré au paysage. Ce faisant, nous voulons respecter le droit des propriétaires et les contraintes financières de la Ville.

La densification résidentielle 

 

Nous sommes en faveur de la densification résidentielle près des grands axes de transport et au centre-ville. Cela dit, nous voulons aménager une ville à échelle humaine. Cela implique notamment de porter une attention à la préservation des paysages. Redévelopper la ville sur elle-même est un moyen d’éviter le développement immobilier dans les zones formant notre patrimoine naturel (boisés, milieux humides et terres agricoles) et/ou notre patrimoine culturel (paysages et ensembles architecturaux patrimoniaux).

 

L’augmentation de la circulation automobile 

 

Transition MSH s’engage à mettre en place des mesures d’apaisement de la circulation (des intersections surélevées, des bollards, des balises, des passages piétons, de la signalisation, etc.) pour limiter la vitesse dans les quartiers résidentiels et ainsi procurer un plus grand sentiment de sécurité et de confort pour les piétons, cyclistes et personnes à mobilité réduite. Nous allons adopter les mesures d’apaisement appropriées à chacune de situations prioritaires, en tenant compte de leurs avantages et de leurs inconvénients.  Nous évaluerons chaque nouveau projet de développement immobilier en tenant compte de ses impacts sur la circulation.

 

Par ailleurs, l’impact des développements immobiliers dans les municipalités voisines sera aussi traité avec sérieux. Une coordination accrue avec les municipalités avoisinantes est nécessaire.

 

Finalement, nous souhaitons consolider nos relations de travail avec le ministère des Transports du Québec afin de développer une compréhension commune des enjeux de circulation sur la 116 et la 133 (chemin des Patriotes) et afin d’apporter les mesures appropriées de manière concertée.

Le réseau piéton et cyclable discontinu

Présentement, nous avons un réseau cyclable intéressant mais discontinu. C’est un engagement de Transition MSH d’interrelier les tronçons existants entre les quartiers. Selon notre équipe, le réseau cyclable doit être une priorité d’aménagement lors de nouveaux développements parce qu’il y a souvent davantage d’espace pour l’intégration. De plus, il faut s’assurer que ces pistes soient conformes aux normes de sécurité, ce qui n’est pas toujours le cas actuellement (rue des Bernarches et rue Félix-Leclerc). Transition MSH n’hésitera pas à s’inspirer de bonnes pratiques et à aller chercher de l’accompagnement auprès d’experts dans le domaine de la mobilité active.

 

Finalement, quand on fait la réfection d’une artère importante au coût de plusieurs millions de dollars, il faut s’assurer d’y intégrer une voie cyclable et piétonne. Malheureusement, cela n’a pas toujours été le cas dans le passé ; par exemple en 2015, lorsqu’on a refait le boulevard Honorius-Charbonneau.

Faciliter l’accès à la rivière Richelieu

 

Il est temps de passer à l’action pour l’accès à la rivière Richelieu. Transition MSH veut mettre en place des infrastructures permettant l’accès à la rivière. Marc-André Guertin le disait d’ailleurs à l’occasion du Grand Splash hilairemontais : « On souhaite voir des projets structurants se mettre en place comme la mise en valeur des berges devant l’église de Mont-Saint-Hilaire. Nous sommes déterminés à travailler de manière proactive avec les divers paliers de gouvernement pour répondre à toutes les exigences administratives et légales qui ont ralenti la réalisation de projets d’accès à l’eau ». Notre équipe veut aussi mieux coordonner le réaménagement des accès près des rues Desrochers, de Beaujeu et du boulevard de la Gare. Il faut également que le bord de l’eau devienne un lieu de rencontre. Pour ce faire, il faut prévoir des aménagements et le mobilier urbain en conséquence devant l’église, près du quai et ailleurs sur le territoire en fonction des opportunités.

 

L’accès local au piémont et à la montagne

 

Nous voulons maintenir les accès locaux au piémont et à la montagne pour les résidents de Mont-Saint-Hilaire. Nous voulons par contre élargir les zones de stationnement avec vignette seulement et rediriger les touristes vers le stationnement de la Réserve naturelle Gault.

 

Par ailleurs, chez Transition MSH, nous savons que plusieurs secteurs du piémont ne sont pas encore des secteurs en conservation. Nous voulons donc bonifier le fonds et la politique de conservation des milieux naturels et y investir 15 % des surplus budgétaires comme le fait la Ville de Boucherville.

 

L’imputabilité et les instances régionales (MRC et régies intermunicipales) 

 

Nous voulons que les régies intermunicipales se dotent chacune d’une planification stratégique. Nous voulons améliorer la reddition de comptes des organismes et régies intermunicipales auprès des villes et de la population (production d’un rapport annuel, production d’un rapport sommaire destiné à la population, actualisation des sites web).

 

Pour ce qui est de la MRC de la Vallée-du-Richelieu, nous croyons qu’elle doit en faire plus pour l’environnement et la lutte aux changements climatiques (exemples : plan de conservation des milieux humides et hydriques, politique pour le climat, parc régional). Prenons exemple sur la MRC de Nicolet-Yamaska qui a adopté un plan de transition écologique.

 

L’état des infrastructures culturelles et sportives (musées, école Sacré-Coeur, piscine, plateaux sportifs) 

 

Nous voulons promouvoir les saines habitudes de vie. Pour ce faire, nous voulons rendre l’activité physique attrayante en mettant à niveau les infrastructures, notamment la piscine, les terrains de jeu, les voies cyclables et piétonnes.

 

À l’égard du complexe sportif régional, après le refus du projet du collège Mont-Saint-Hilaire, la municipalité s’était engagée à évaluer le potentiel de construction d’une telle infrastructure ailleurs dans la ville mais n’a jamais donné suite à cet engagement. Nous voulons accompagner les groupes dans l’évaluation des besoins et l’identification de sites potentiels pour un tel complexe. Un projet de ce genre doit se faire en s’assurant d’une complémentarité régionale de l’offre de services, et en collaboration avec les milieux sportifs, communautaires, scolaires et de la santé.

 

Par ailleurs, on souhaite promouvoir la culture puisque c’est un pilier de l’identité de Mont-Saint-Hilaire. On croit notamment que l’école Sacré-Cœur pourrait devenir un lieu collectif de création pour les artistes locaux tout en continuant d’abriter des groupes communautaires en culture et patrimoine.

 

Les initiatives culturelles 

 

Nous voulons continuer à soutenir la Politique culturelle de Mont-Saint-Hilaire, notamment en faisant un bilan du plan d’action 2019-2021 de cette politique pour identifier des points à améliorer.

 

On veut placer le citoyen au cœur d’une offre culturelle diversifiée en ciblant différents lieux de la ville, différents groupes d’âge, différents intérêts et différents modes d’expression artistique. On veut également soutenir des initiatives culturelles du milieu. À cet égard, notre Bureau de projet citoyen pourrait être un levier intéressant.

L’état des infrastructures municipales (Hôtel de ville, routes, réseau d’égouts et d’aqueducs, stations de traitements des eaux et épuration) 

 

Une partie de la dette de Mont-Saint-Hilaire est cachée dans ses infrastructures plutôt que dans ses livres comptables. De fait, l’actuelle administration ne rend pas publique toute l’information qu’elle possède à l’égard de l’état des infrastructures. On se retrouve donc avec plusieurs infrastructures qui nécessitent des travaux urgents et coûteux. On n’a qu’à penser, par exemple, à la piscine municipale.

 

Transition MSH propose une approche par phase pour rénover ces infrastructures. Nous voulons également s’assurer que notre dette ne soit plus cachée dans nos infrastructures. À l’avenir, nous voulons que les investissements prévus au Plan triennal d’investissement (PTI) soient priorisés selon des mécanismes factuels et que l’information sur l’état des infrastructures et sur les investissements à venir soit partagée avec la population.  Finalement, on veut rendre compte annuellement des travaux réalisés au PTI et de ceux reportés.

 

La fiscalité municipale (taxation et autres sources de revenus, inflation et investissements) 

Nous voulons nous assurer de faire un contrôle serré des dépenses. Transition MSH veut maintenir une taxation stable qui rend compte du fait que les diverses sources de revenus de la ville fluctuent. Nous voulons nous assurer que le compte de taxe du citoyen n’augmente jamais plus que l’inflation.

 

De plus, nous voulons bien planifier les investissements. Nous voulons nous assurer que les investissements prévus au Plan triennal d’investissement soient priorisés selon des mécanismes factuels. Nous voulons aussi nous assurer d’investir suffisamment dans l’entretien de nos infrastructures : le cas de la piscine municipale est un exemple de travaux réalisés trop tard qui privent les citoyens d’une infrastructure de loisir très utilisée. Cette situation montre ce qui arrive quand on n’entretient pas suffisamment.

 

Finalement, nous voulons que nos investissements en infrastructures aillent dans le sens de la transition écologique et permettent à la population d’avoir des services de mobilité active (connectivité entre les quartiers), de gestion efficace des matières résiduelles et d’accès à la nature (parcs, rivière et montagne).

 

La protection des paysages

 

La ville de Mont-Saint-Hilaire a plusieurs points de vue exceptionnels qui ont été reconnus par la Communauté métropolitaine de Montréal comme étant des paysages d’intérêt métropolitain. Ces paysages forment une partie de l’identité de notre municipalité et nous voulons les mettre en valeur.

 

Transition MSH s’engage à donner suite aux recommandations de l’étude paysagère qui a été réalisée il y a quelques années. De plus, nous nous engageons également à rendre cette étude publique par souci de transparence et de reddition de comptes. Par ailleurs, nous voulons prévoir un lieu public où l’on pourra observer la montagne. Finalement, la municipalité doit prêcher par l’exemple et éviter que des bévues telles que la tour près de la caserne de pompiers soient reproduites ailleurs.

 

Le plan d’urbanisme durable (PUD)

 

Le plan d’urbanisme durable de la ville est un important document de planification qui est issu de 17 consultations publiques.

 

Le plan a 6 orientations. L’orientation 1 vise la protection des boisés urbains, des corridors forestiers, des milieux humides et de la rivière Richelieu. Selon l’orientation 2, la ville doit soutenir l’agriculture durable, une agriculture locale diversifiée et l’agro-tourisme. L’orientation 3 a trait à la protection et à la valorisation des paysages emblématiques, des secteurs patrimoniaux, du Vieux-Village et des entrées de la ville. L’orientation 4 a pour objet le développement d’un centre-ville durable et à échelle humaine. Cette orientation parle également de l’importance de consolider la vitrine commerciale présente sur la 116, notamment en concentrant les usages commerciaux de portée régionale sur le boulevard Sir-Wilfrid-Laurier, et en favorisant la présence de commerces et services de proximité. L’orientation 5 souligne l’importance d’améliorer la fluidité de la circulation et de favoriser le transport en commun et le transport actif. L’orientation 6 vise à consolider le périmètre urbain en s’assurant de créer des milieux de qualité, complets et durables. À cet égard, la connectivité entre les secteurs, l’adaptation aux changements climatiques, l’aménagement d’espaces publics et la diversification des types de résidences (propriétés, logements loués, coopératives d’habitation, logements à loyer modique, etc.) sont des objectifs visés par cette dernière orientation.

 

Pour Transition MSH, les 6 orientations du plan d’urbanisme durable sont très pertinentes. L’engagement de Transition MSH est de le mettre à jour et de le bonifier, de le respecter et de mettre en place des mécanismes de suivi quant à son application. Effectivement, il faut bonifier le plan d’urbanisme durable et le mettre à jour parce qu’il date de 2017 et que depuis le monde a connu une pandémie et une crise climatique qui  nous obligent à transformer nos villes et à changer notre mode d’occupation du territoire. On  s’engage donc à respecter le PUD et à l’actualiser tout en respectant le fruit de cette réflexion collective, ce qui n’a malheureusement pas été le cas depuis son adoption, notamment dans le dossier de la rue Saint-Georges.

 

Finalement, c’est important de mettre en place des mécanismes de suivi transparents qui permettent aux citoyens de savoir quels éléments du plan d’urbanisme ont été réalisés et ceux qui restent à mettre en œuvre et qui méritent d’être évalués à la lumière des enjeux actuels.

 

La protection du patrimoine

Il existe différents types de patrimoine, les principaux étant le patrimoine bâti, le patrimoine naturel, le patrimoine paysager et le patrimoine immatériel.

 

Le patrimoine bâti comprend notamment des trames de rues, des infrastructures, des bâtiments ou des ensembles de bâtiments. Un repérage des bâtiments patrimoniaux de Mont-Saint-Hilaire a d’ailleurs été fait en 2008.

Le patrimoine naturel comprend des milieux forestiers, agricoles, riverains et géologiques. Par exemple à Mont-Saint-Hilaire, en termes de patrimoine naturel il y a le Mont-Saint-Hilaire et son piémont, la rivière Richelieu et ses berges, les corridors forestiers et les terres agricoles de qualité.

 

À Mont-Saint-Hilaire, on trouve également un riche patrimoine paysager dont plusieurs  points de vue d’intérêt métropolitains ainsi que des sites d’intérêts patrimoniaux tels que le site patrimonial des moulins (chemin des Moulins), le noyau seigneurial (près du manoir Rouville-Campbell), le noyau villageois (Vieux-Village) et le site de la maison d’Ozias-Leduc. Bien que plus intangible, on retrouve également à Mont-Saint-Hilaire, un riche patrimoine immatériel c'est-à-dire des pratiques, des représentations, des expressions, des connaissances et des savoir-faire qui évoquent des mémoires, des atmosphères, des œuvres artistiques et des ambiances. On peut penser par exemple à l’heure mauve ou à la légende du cheval blanc sur le mont Saint-Hilaire.

 

Pour Transition MSH, tous ces patrimoines sont importants.

 

Pour protéger le patrimoine naturel, nous nous engageons à bonifier le fonds et la politique de conservation des milieux naturels. Nous voulons ainsi utiliser des outils réglementaires et financiers pour acquérir, protéger et rendre accessible le piémont de la montagne, les corridors forestiers et les berges de la rivière Richelieu.

 

Pour ce qui est du patrimoine bâti, Transition MSH s’engage à mener à terme la politique patrimoniale. Nous voulons également faciliter sa mise en œuvre par un budget de restauration et de l’accompagnement pour les propriétaires de biens patrimoniaux. Effectivement, le conseil précédent s’est doté d’un comité et d’un règlement de démolition pour prévenir la destruction des bâtiments patrimoniaux (cliquez ici pour un résumé). Malheureusement, si un bâtiment n’est pas bien entretenu, la qualité du bâtiment patrimonial peut se détériorer et éventuellement ne plus être protégé par le règlement de démolition. Il est donc crucial pour Transition MSH d’encourager l’entretien des bâtiments et cela passe notamment par un programme d’aide financière à la restauration, de l’accompagnement de la part du personnel de la ville et une trousse d’outils pour les propriétaires. Par ailleurs, nous voulons également rénover l’école Sacré-Coeur et lui trouver une vocation qui lui correspond. On peut penser par exemple à y installer un atelier collectif pour les artistes de la municipalité.

 

Pour le patrimoine paysager, nous voulons rendre publique l’étude paysagère réalisée par la municipalité et donner suite à ses recommandations notamment par une règlementation spécifique.

 

Pour le patrimoine immatériel, nous voulons continuer à le célébrer, particulièrement par l’entremise du plan d’action découlant de la politique culturelle.

 

Si vous voulez en apprendre plus sur la protection du patrimoine, contactez notre candidat comme conseiller municipal dans le district 2, monsieur Gaston Meilleur.  

 

La Communauté métropolitaine de Montréal et le Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD) 

Nous voulons demeurer au sein de la CMM et continuer à y œuvrer pour améliorer la prochaine mouture du PMAD.

Dans un contexte de changements climatiques et de crise de la biodiversité, une planification métropolitaine est essentielle. D’ailleurs, plusieurs orientations et objectifs du PMAD sont pertinents. Par exemple, l’orientation 1 vise à préserver des milieux de vie durables et à limiter l’étalement urbain. L’orientation 2 du PMAD vise à améliorer la performance du transport dans la métropole, notamment en augmentant la part modale du transport collectif et en améliorant le réseau cyclable métropolitain. L’orientation 3 a trait à la protection du patrimoine naturel, du patrimoine bâti et des paysages. Cette orientation vise, entre autres, la protection des boisés, des corridors forestiers et des milieux naturels. On y traite également de l’identification et de la protection du patrimoine bâti et paysager d’intérêt métropolitain.

 

Néanmoins, le PMAD est loin d’être parfait. Une fois élu-es, Marc-André Guertin et son équipe souhaitent s’investir dans la mise à jour du PMAD. Celui-ci doit effectivement être amélioré pour mieux protéger les milieux naturels, mieux lutter contre les changements climatiques et mieux s’y préparer. Par exemple, il faut appliquer les orientations en faveur de la protection du patrimoine naturel avec la même rigueur que pour la densification. Comme nous le disions récemment dans une sortie publique, nous voulons aussi des orientations plus claires et une approche plus proactive pour la protection des collines montérégiennes; à cet égard, il faut, selon nous, favoriser une approche réglementaire. Sans entrer dans les détails, les approches préconisées pour encourager la mobilité durable et lutter contre l’étalement urbain gagneraient aussi à être révisées et bonifiées.  

 

Ainsi, Transition MSH s’engage à s’allier avec les municipalités et les MRC voisines pour porter une vision de la planification métropolitaine qui soit cohérente.

Le développement résidentiel par rapport aux changements climatiques

Selon le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), il est probable que des précipitations de pluie extrêmes soient plus fréquentes dans le sud du Canada (Radio-Canada, Août 2021, « Réchauffement climatique : « c’est maintenant ou jamais, avertit le GIEC » »). Transition MSH est d’avis que tous les projets de développement résidentiel devraient intégrer, dès la planification des lots, une gestion durable des eaux de pluie (GDEP). Une GDEP, comme décrit dans le « Guide de bonnes pratiques sur la planification territoriale et le développement durable » prend en considération le drainage naturel du site, favorise la conservation de la végétation et des milieux humides et met en valeur le territoire en créant des aménagements paysagers qui contribuent à infiltrer l’eau à la source (ministère des Affaires municipales et de l’habitation, 2010). C’est une approche qui préconise une « infrastructure verte » plutôt que de surdimensionner les conduites d’eau pluviale pour faire face à l’augmentation des précipitations prévues. Non seulement, une GDEP contribuerait à préserver le paysage, elle réduirait l’eau de ruissellement et limiterait le transport de contaminants vers la rivière Richelieu.

Le commerce

Nous considérons que la fonction commerciale de Mont-Saint-Hilaire est passablement déstructurée. Les fuites commerciales sont importantes et il faut privilégier le type de commerce souhaitable afin de répondre à la demande des citoyens. Il nous apparaît important de définir la vocation commerciale de chaque secteur de la ville.

L’activité commerciale fait partie du vécu de la Ville de Mont-Saint-Hilaire et contribue à sa qualité de vie. Chaque desserte commerciale joue un rôle majeur dans la dynamique municipale. En soi, la gestion de l’appareil commercial permet un meilleur équilibre de l’offre et positionne la vocation de chacune des dessertes, que ce soit au niveau du commerce de proximité ou du commerce de destination.

La fonction commerciale bénéficie d'un pouvoir structurant pour la communauté qu'elle dessert. Mais satisfaire les besoins des résidents n'est qu'un des objectifs du commerce. En effet, lorsque bien encadrée, la fonction commerciale peut agir à titre de moteur économique d'une région, de distinction identitaire régionale, de pouvoir de rétention des ménages ou d'agent de changement. Aujourd'hui, la fonction commerciale est intégrée à un nombre grandissant de lieux thématiques ou fonctionnels.

Les objectifs de développement sont :

  1. De nature économique : en faveur de l’attractivité commerciale, de la concurrence, du développement des entreprises et de l’emploi, des équilibres entre les formes de commerce ;
     

  2. De nature sociale : en garantissant l’accès de la population à la consommation et aux services de proximité, ainsi que l’animation urbaine par les activités commerciales, et en reconnaissant au centre-ville sa fonction primordiale de centralité ; 
     

  3. De nature environnementale : en prenant en compte l’intégration urbaine du commerce, en encourageant les développements les plus économes en déplacements et en consommation d’énergie et en favorisant le développement durable par la réutilisation des bâtiments existants ;
     

  4. De nature stratégique : en matière de renforcement du rayonnement du commerce local, globalement et par dessertes commerciales.

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Transition MSH et le redéveloppement de ...

L’entrée de la ville, sur le site de l’ancien Motel cabine

 

Étant donné que ce site se trouve à l’entrée de la ville, nous voulons nous baser sur l’étude de paysage pour s’assurer de l’intégration du développement avec le milieu urbain existant. Nous voulons également nous assurer simultanément des enjeux de circulation dans le secteur avant toute prise de décision (intersections entre la rue de Rouville, le boulevard Laurier, la rue Messier et le chemin des Patriotes). Nous voulons traiter ce dossier avec rigueur pour avoir une entrée de la ville accueillante, en phase avec l’identité de notre municipalité. 

 

La rue Saint-Georges
 

Le redéveloppement de la rue Saint-Georges est prioritaire pour nous. Nous voulons nous assurer que des commerces de proximité et de petite surface s’y installent et que ce secteur permette de densifier le centre-ville tout en le gardant à une échelle humaine. Nous voulons aussi nous assurer de donner une place au transport actif et à la lutte contre les îlots de chaleur sur cette rue. Bref, nous voulons redévelopper ce secteur en respectant le plan d’urbanisme durable, lequel résulte d’un long processus de consultation publique.

 

Malheureusement, le redéveloppement de cette rue a été mal géré par le passé, notamment parce que le projet qui y était prévu ne respectait pas le PUD et aurait engendré des problèmes de circulation. Marc-André Guertin avait d’ailleurs pris position publiquement sur ce projet à l’époque. 

 

L’ancien camping Laurier et le garage municipal (TOD2)

 

Nous voulons que certains principes guident le développement de ce 2e secteur TOD à Mont-Saint-Hilaire.  Effectivement, nous voulons nous assurer de préserver les rangées d’arbres du site de l’ancien camping Laurier et les secteurs de plus grand intérêt écologique. Nous voulons nous assurer d’accorder une place suffisante au couvert forestier pour ne pas créer d’îlots de chaleur.

 

Par ailleurs, nous voulons prévoir des aménagements sécuritaires, agréables et efficaces pour le transport actif. Il faut également prévoir des liens actifs avec les quartiers adjacents et éviter le « tout à l’auto ».

 

De plus, il faut s’assurer que le TOD-2 réponde à la diversité des besoins des différents ménages. C’est d’ailleurs un secteur où notre Politique d’habitation démontrera toute sa pertinence.

 

Il faut aussi que les résidents de ce secteur puissent réellement habiter leur ville. À cet égard, c’est un de nos engagements d’innover dans l’aménagement d'espaces collectifs tels que des places publiques et des parcs. Nous voulons également nous assurer que le secteur du camping Laurier et du garage municipal ait une armature commerciale qui permette l’implantation de commerces de proximité. Nous voulons aussi préserver les vues sur la montagne et s’assurer de l’échelle humaine du cadre bâti.

 

Finalement, nous respecterons les lignes directrices pour les aménagements près des voies ferrées. Une zone tampon de 30 mètres par rapport au chemin de fer devra être aménagée et végétalisée.

Le secteur derrière les Résidences Soleil (zone H-60)

 

L’étude de ce dossier est déjà avancée. Chez Transition MSH, nous avons différentes considérations que nous estimons importantes de prendre en compte dans la version finale du projet.

 

D’abord, il faut protéger les boisés et les milieux humides du secteur. La dernière ébauche du projet prévoit déjà la protection de milieux naturels, mais nous voulons que cette caractéristique du projet demeure.

 

De plus, nous croyons que le nouveau développement devra s’interconnecter avec les quartiers existants des alentours. Cela passe notamment par des liens de transport actifs avec les autres quartiers. 

 

Au niveau de la circulation, il faut la gérer de manière à ce qu’il n’y ait pas de débordement dans les quartiers avoisinants. Il faut également que les accès au boulevard Sir-Wilfrid-Laurier soient réalisés d’une manière cohérente et avant le développement du quartier.

 

Nous avons également un souci d’intégration architecturale des nouveaux bâtiments. Il faut par exemple moduler les étages de manière à préserver le plus possible les vues d’intérêt vers la montagne et le paysage du secteur.

 

Le secteur à l’intersection du Chemin de la montagne et le chemin Ozias-Leduc (la zone A-16):

 

Dans le dossier de la zone A-16, nous croyons qu’il est grand temps de faire preuve de leadership et de prendre des décisions. Il faut présenter un plan pour le secteur. Pour ce faire, nous devons tenir compte des intentions des propriétaires, des travaux du comité CAZA-16, du jugement de la Cour supérieure et des démarches judiciaires en cours relatives à ce dossier. Si nous sommes élu-es, nous travaillerons en priorité à protéger le boisé, le ruisseau, les zones humides et les paysages d’intérêt du secteur. Nous tenterons également d’obtenir un statut d’exception au schéma d’aménagement auprès de la MRC de la Vallée-du-Richelieu, ce qui n’a pas encore été fait. Enfin, pour maintenir une densité qui s’harmonise bien aux secteurs adjacents, il sera possible d’envisager de nouvelles dispositions de transfert de densité vers d’autres secteurs de la ville, notamment près des axes de transport en commun (boul. Laurier).

 

Le boisé England

 

Nous désirons conserver ce boisé en utilisant des outils réglementaires et financiers. Nous voulons notamment adopter un Plan d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA) et un plan d’aménagement d’ensemble (PAE) adapté au caractère distinctif du milieu.
 

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Qu’est-ce qu’un ou une…

Politique d’habitation

 

Une politique d’habitation est un document de planification qui permet à la municipalité de documenter les problématiques en matière de logement et de propriété sur son territoire. Par exemple, à Mont-Saint-Hilaire, en 2021, 285 personnes accordent plus de 30 % de leurs revenus à se loger, et parmi ces personnes, 165 y accordent même plus de 50 %. Cela semble indiquer un problème relatif à l’abordabilité des logements ou des propriétés.

 

Une fois les problématiques identifiées et documentées, une politique d’habitation permet à la municipalité de se fixer des objectifs et un plan d’action pour répondre à ces problématiques. À cet égard, nous nous inspirerons des meilleures pratiques développées ailleurs en ayant une approche axée sur les résultats. Nous voulons plus spécifiquement penser aux personnes vivant seules, aux jeunes familles, aux personnes âgées et aux personnes à mobilité réduite.

Grille d’évaluation climatique des projets
 

Nous voulons doter la municipalité d’une grille d’évaluation de l’impact environnemental et climatique des projets de développement.

 

Le futur conseil municipal de Transition MSH devra, à l’aide d’experts et de la littérature scientifique existante, établir une grille de critères pour évaluer l’impact environnemental et climatique d’un projet. L’atteinte de chacun de ces critères permettra au projet de développement évalué d’obtenir un nombre de points. Une note de passage devra également être établie et un certain nombre de points devra être atteint pour que le projet puisse être approuvé. Les promoteurs et entrepreneurs pourront choisir parmi toute une gamme d’actions pour réaliser le projet tout en tenant compte des changements climatiques.

 

Bref, cette grille est un outil qui nous permettra de réduire les gaz à effet de serre et l’impact environnemental des projets de développement approuvés par la ville.

Plan d’action pour le climat
 

Un plan d’action pour le climat est un document de planification qui permet à la municipalité de prévoir des actions pour atteindre ses cibles de réduction de gaz à effet de serre. Il estime également le coût de ces actions, les situe dans un calendrier et désigne le service municipal qui en sera responsable.

 

Avant de réaliser ce plan d’action, la municipalité doit réaliser un inventaire des émissions de gaz à effet de serre. Elle doit également se doter d’une cible de réduction de ces émissions.

 

À noter qu’il existe deux types de plan d’action pour le climat. D’une part, une municipalité peut décider de cibler les émissions de gaz à effet de serre de ses activités opérationnelles, c’est-à-dire les activités sur lesquelles elle exerce un contrôle. D’autre part, une municipalité peut cibler les émissions de gaz à effet de serre de l’ensemble de la collectivité; cela inclut donc les émissions des opérations municipales mais aussi celles des citoyens et citoyennes et des entreprises de la municipalité.

 

À Transition MSH, nous voulons nous attaquer d’abord aux émissions de gaz à effet de serre des opérations municipales. C’est pourquoi nous nous dotons d’une cible ambitieuse, soit la carboneutralité des opérations municipales dès 2030. C’est aussi une cible pragmatique parce que l’inaction en matière de changements climatiques coûtera plus cher que l’action pour les municipalités et leurs infrastructures.

 

Il est grand temps de se doter d’un plan d’action à Mont-Saint-Hilaire. Des villes comme Saint-Basile-le-Grand en ont déjà un depuis 2013.

 

Outre ces « mesures d’atténuations », Transition MSH souhaite également mettre en œuvre des « mesures d’adaptation » à l’impact des changements climatiques, conformément aux principes établis dans le Plan pour une économie verte du gouvernement. C’est à partir de la « grille climat » que Transition MSH identifiera les « mesures d’adaptation » potentielles en matière d’aménagement du territoire, de gestion de l’eau, de gestion des matières résiduelles, de mobilité, en fait dans tous les champs de compétences propres à la municipalité, pour préserver le bien-être des citoyens dans un contexte de changements climatiques.

Le fonds et la politique de conservation

Le fonds de conservation est un montant que la ville investit chaque année pour l’acquisition et la conservation de milieux naturels.

 

En 2017, le montant inscrit au Programme triennal d’immobilisations pour l’acquisition de terrain était de 25 000 $. En 2018, la ville a inscrit un montant de 50 000 $ dans son PTI pour l’acquisition et la conservation de milieux naturels. Un montant variant entre 7 000 $ et 8 000 $ s’est ajouté à partir de 2019 grâce à l’adhésion de la ville au fonds SNAP. Le montant a été exceptionnellement de 107 000 $ en 2019 pour acquérir des terrains pour le sentier du piémont. En 2020, le montant est de 58 000 $. Bref, on peut affirmer que de 2017 à 2020, le montant prévu pour l'acquisition de milieux naturels était d’une moyenne de 60 000 $.

 

Sur un budget d’investissement annuel de plusieurs millions de dollars, 60 000 $ c’est vraiment très peu. Surtout que les milieux naturels prennent beaucoup de valeur chaque année et qu’on a encore, à Mont-Saint-Hilaire, beaucoup de milieux naturels de qualité qui sont sujets au développement.

 

Pour Transition MSH, 60 000 $ ce n’est pas suffisant. Nous voulons protéger et rendre accessible le piémont de la montagne, les corridors forestiers et les berges du Richelieu. Pour cela, nous devrons investir 15 % des surplus annuels de la municipalité pour acquérir, conserver et rendre accessibles des milieux naturels. C’est d’ailleurs ce que fait déjà la ville de Boucherville.

 

Pour Transition MSH, c’est important d’inclure cette approche budgétaire dans une politique de conservation. Dans celle-ci, on retrouvera par exemple des détails sur les méthodes à privilégier pour sélectionner les terrains à acquérir. Par exemple, on veut prioriser les terrains ayant la plus grande valeur écologique. Par ailleurs, on retrouvera également dans la politique les outils réglementaires et financiers que nous privilégierons pour faire des acquisitions à un prix raisonnable pour les contribuables. 

 

Si vous voulez en apprendre plus sur la conservation des milieux naturels, contactez notre candidat à la mairie, Marc-André Guertin. Il enseigne la gestion des écosystèmes à l’Université de Sherbrooke et a siégé plusieurs années au Conseil d’administration du Centre de la nature.

Réserve de biosphère. En quoi est-ce différent d’une réserve naturelle ?
 

Le mont Saint-Hilaire jouit de nombreux statuts de conservation et de reconnaissance pour la qualité exceptionnelle de ses écosystèmes. La montagne est protégée par le gouvernement provincial par l’entremise du statut de réserve naturelle, et par le gouvernement fédéral par le statut de refuge d’oiseaux migrateurs. Ces statuts permettent d’encadrer les activités récréatives d’environ 1 000 hectares du mont Saint-Hilaire qui appartiennent à l’Université McGill, nommément la Réserve naturelle Gault.

 

Par contre, plusieurs centaines d’hectares de milieux naturels autour de la montagne sont toujours sujets au développement urbain ou à l’exploitation forestière ou agricole. De manière à préserver le pourtour de la montagne pour des motifs écologiques ou paysagers, le Centre de la Nature et la Ville de Mont-Saint-Hilaire ont travaillé avec les propriétaires pour créer une autre réserve naturelle soit celle du Piémont.

 

Enfin, grâce aux efforts de conservation réalisés au mont Saint-Hilaire et aux divers statuts de protection provincial et fédéral, la région a été reconnue par l’UNESCO à titre de réserve de biosphère (au Canada, on tend à les appeler des régions de la biosphère pour éviter de les confondre avec des réserves naturelles ou encore des réserves autochtones). Les réserves de biosphère sont « des laboratoires vivants, des communautés qui développent des projets stimulants pour favoriser la cohabitation harmonieuse des populations avec la nature (UNESCO, 2021) ». Ce n’est pas un statut de conservation proprement dit. C’est plutôt une reconnaissance et une invitation à travailler à l’intérieur de certaines balises prévues par l’UNESCO. Par exemple, de s’assurer de conserver les écosystèmes, les paysages, les espèces; de promouvoir le développement économique et social respectueux de la nature et de la culture locale; enfin, plus qu'ailleurs, d’accorder un place importante à la recherche, aux études et à l'observation continue de l'environnement, à la formation et à l'éducation du public, des jeunes en particulier. Marc-André Guertin, candidat à la mairie pour Transition MSH, en sait quelque chose puisqu’il a œuvré auprès de l’UNESCO dans diverses réserves de biosphère au Canada à titre de directeur de l’Association canadienne des réserves de biosphère !

Devrait-on ajouter à Mont-Saint-Hilaire le statut de paysage humanisé, notamment pour la zone A-16 ? 
 

L’idée n’est pas sans intérêt, car comme la reconnaissance de réserve de biosphère, un paysage humanisé reconnaît un « territoire habité dont le paysage et les composantes naturels ont été façonnés, au fil du temps, par des activités humaines en harmonie avec la nature » (MELCC, 2020). Malheureusement, il n’est pas certain que les activités conduites dans la zone A-16 puissent être considérées comme des activités humaines harmonieuses avec la nature. De plus, en termes de faisabilité, il faut exprimer de sérieuses réserves car depuis la création de ce statut en 2002, aucun paysage humanisé n’a été créé au Québec. Par ailleurs, comme nous avons déjà la reconnaissance de Réserve de biosphère, cela viendrait en quelque sorte ajouter un statut provincial à une reconnaissance internationale! Aussi, pour obtenir le statut de paysage humanisé, il faut obtenir le consentement des propriétaires et entamer des négociations avec le ministère de l’Environnement et de la Lutte aux changements climatiques. Même les municipalités qui avaient le consentement des propriétaires n’ont toujours pas réussi à faire aboutir un tel statut en plus de 18 ans d’efforts! Ainsi, ce statut de paysage humanisé impliquerait des démarches fastidieuses et onéreuses. Sans compter que ce statut de paysage humanisé n’améliorerait pas significativement la protection de la zone A-16.

 

Si nous voulons protéger les milieux naturels qu’il nous reste, il faut passer à l’action en discutant avec les propriétaires ou encore en adoptant des règlements qui nous permettent de gérer de manière durable ces milieux naturels. Certains d’entre eux devront aussi être achetés pour en assurer la pérennité à long terme.

 

On n’a pas besoin de plus de statuts ou de médailles pour nous rappeler que le mont Saint-Hilaire est unique et spécial tout comme certains secteurs de la zone A-16.  Il nous faut passer à l’action, investir judicieusement les fonds de la Ville pour répondre à la crise de biodiversité et encadrer l’accès et l’utilisation des milieux naturels qu’il nous reste!

Entreprise d’économie sociale
 

Selon le Chantier de l’économie sociale, elle se définit comme « l’ensemble des activités économiques à finalité sociale réalisées dans le cadre des entreprises (une coopérative, une mutuelle ou un organisme à but non lucratif) dont les activités consistent, notamment, en la vente ou l’échange de biens ou de services et qui répondent [à certains principes]».  Parmi ces principes, on retrouve d’abord le fait que le but d’une entreprise d’économie sociale n’est pas d’engendrer des profits, mais plutôt de servir ses membres et/ou la collectivité. Ensuite, une entreprise d’économie sociale doit également avoir une gouvernance démocratique. De plus, une entreprise d’économie sociale est autonome de gestion par rapport à l’État, c’est-à-dire que l’État n’intervient pas dans ses décisions. Sans engendrer de profits, l’entreprise d’économie sociale doit être économiquement viable : ses revenus doivent couvrir ses coûts. Finalement, les surplus de l’entreprise d’économie sociale sont réinvestis dans l’entreprise, sont investis dans la communauté ou, dans le cas de coopératives, sont parfois distribués équitablement à tous les membres sous forme de ristournes; ainsi, les surplus ne servent pas à enrichir des investisseurs.

 

À noter également que les entreprises d’économie sociale prennent généralement trois formes : à but non lucratif (OBNL), de mutuelles ou de coopératives.

 

À travers le Québec, plusieurs municipalités soutiennent les entreprises d’économie sociale de diverses manières. Le soutien peut être financier, par exemple via une subvention ou via un investissement conjoint dans un projet. Certaines municipalités vont plutôt prêter un terrain ou un bâtiment à des entreprises d’économie sociale ou leur louer un bâtiment à des conditions avantageuses. Le soutien peut également être technique. Par exemple, l’entreprise d’économie sociale « Becik Jaune », dans la région de Lanaudière, offre un service gratuit de vélos en libre partage. Des employés des « municipalités  supervisent le bon fonctionnement de la flotte, collectent les vélos à réparer et réalisent des sondages et des actions de sensibilisation ». Certaines municipalités établissent également des partenariats d’affaires avec des entreprises d’économie sociale. Par exemple, la radio CKBN (Coopérative de solidarité radio-communautaire Nicolet-Yamaska/Bécancour) reçoit un soutien financier des municipalités régionales de comté de la région en échange de quoi, la radio offre du temps d’antenne aux municipalités, aux élus et aux organismes du milieu sous forme de chronique ou de publicité.  Un autre exemple d’un partenariat entre municipalité et entreprise d’économie sociale est « Dose culture » qui est mandatée par la ville de Longueuil pour lutter contre les graffitis et faire la promotion de l’art urbain.

 

À Transition MSH, nous voulons favoriser l'économie sociale sur notre territoire pour répondre aux besoins du plus grand nombre de personnes.

Plan triennal d’investissement (PTI)
 

Le plan triennal d’investissement est un outil de planification qui doit être adopté par le conseil municipal au plus tard le 31 décembre de chaque année. Il détaille « l'objet, le montant et le mode de financement des dépenses en immobilisations que prévoit effectuer la municipalité et dont la période de financement excède 12 mois ».

 

Transition MSH souhaite que les investissements prévus au Plan triennal d’investissement soient priorisés selon des mécanismes factuels et que l’information sur l’état des infrastructures et sur les investissements à venir soit partagée avec la population.

Budget participatif
 

Le budget participatif citoyen est un processus permettant aux citoyens de décider de quelle façon est dépensée une partie du budget d'immobilisations de la Ville.

 

Tous peuvent apporter leur contribution de deux façons :

  1. En proposant des projets répondant aux critères ci-dessous;

  2. En votant pour l'un ou l'autre des projets finalistes.
     

Ainsi, une personne ou un groupe de personnes peuvent proposer des projets qui seront pris en charge par la Ville : des projets d'infrastructure, d'aménagement ou d'équipement, respectant certains critères comme la mobilité durable et active, le verdissement et la biodiversité, des milieux de vie plus inclusifs, l'embellissement du territoire, l'art public.

  • Répondre au besoin de la collectivité;

  • Avoir une durée de vie d'au moins 5 ans;

  • Être exécuté sur les terrains ou propriétés appartenant à la Ville;

  • Respecter les coûts minimaux et maximaux qui seront établis;

  • Le ou les projets ayant reçu le plus de votes seront réalisés dans les limites du budget.
     

Plantation d’arbres fruitiers dans un parc municipal, amélioration des terrains de soccer municipaux, installation d’un module d’escalade dans un parc, création d’une murale artistique avec des jeunes, instauration d’une bibliothèque de partage d’outils : les exemples de projets ayant été soutenus par des budgets participatifs de différentes municipalités sont nombreux et variés. 
 

Saint-Antoine-sur-le-Richelieu, Chambly, Saint-Basile-le-Grand, Otterburn Park sont toutes des municipalités de la région qui se sont dotées de budgets participatifs. Comment se fait-il que cela ne se fasse pas à Mont-Saint-Hilaire ? Surtout que le maire Yves Corriveau avait promis d’en créer un en 2017 et que cette promesse n’a toujours pas été réalisée.

Bureau de projet citoyen

Le bureau de projet citoyen sera un guichet unique pour accompagner les citoyens ayant des projets pour la collectivité. Transition MSH aimerait qu’il y ait, au sein de la municipalité, un employé dédié à cette tâche d’accompagnement. Actuellement, les citoyens qui ont des projets pour la communauté trouvent souvent que le processus est laborieux. Effectivement, ils doivent souvent passer d’un département à l’autre pour obtenir toutes les autorisations nécessaires à la réalisation de leur projet. Avec le bureau de projet citoyen, le processus sera simplifié et toute la communauté en bénéficiera.

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