Foire aux questions
Campagne 2025
Cette section vous informe de nos positions sur les aspects les plus souvents
abordés lors des rencontres avec les citoyens et citoyennes
En mai 2022, le conseil municipal a accepté l’offre de don du Manoir Rouville Campbell. Lorsqu’il a pris cette décision, le conseil était motivé par les objectifs suivants :
S’assurer de la protection de ce bâtiment patrimonial d’exception.
Conserver les deux boisés adjacents, les derniers en bordure de la rivière Richelieu à Mont-Saint-Hilaire.
Rendre la rivière Richelieu accessible à la population.
Créer des projets à vocation communautaire tout en préservant le potentiel commercial de l’immeuble.
Depuis, le conseil municipal a franchi plusieurs étapes pour mener à bien ce projet collectif d’envergure. Certes, cela prend plus de temps qu’initialement espéré, mais pour bien faire les choses, cela en vaut la peine.
Tout d’abord, des processus de réflexion et de consultation ont permis au conseil de peaufiner sa vision pour l’avenir de ce joyau patrimonial. Un moment public a été organisé en mai 2023 afin d’entendre « les inspirations, désirs, idées et sensibilités des citoyens et citoyennes face au devenir du Manoir ». En parallèle, un comité (table des sages) formé de spécialistes de divers domaines (patrimoine, hôtellerie, gouvernance, tourisme, administration municipale, économie sociale) a conseillé la Ville dans ce dossier. Ce comité a formulé ses recommandations dans un rapport déposé en août 2023. Plusieurs d’entre elles ont été mises en œuvre depuis.
Comme le recommande la table des sages, le conseil municipal souhaite la reprise des activités hôtelières pour assurer la pérennité financière du Manoir. À la suite d’un appel d’offres qui n’a pas donné les résultats espérés pour diverses raisons, un processus de gré à gré a été entamé. La Ville de Mont-Saint-Hilaire est actuellement en discussion avec plusieurs opérateurs hôteliers en prévision d’une reprise des activités commerciales du Manoir Rouville Campbell.
Depuis l’acquisition du bâtiment, il est prioritaire pour le conseil municipal d’en limiter l’impact financier sur les citoyens. Pour ce faire, plusieurs tournages y ont été organisés, ce qui a permis de générer des revenus significatifs. En 2023, le coût net du Manoir a été de 198 855 $. En 2024, le coût a été de 301 825 $. Cela représente un coût annuel moyen de 15,55 $ par citoyen. De plus, certains de ces coûts sont associés à des mandats professionnels pour élaborer la structure de gouvernance du Manoir et pour préparer sa réouverture. Ces frais ne seront donc pas récurrents lorsque le processus de relance du Manoir sera terminé.
Pour consulter les divers documents en lien avec le Manoir Rouville Campbell, veuillez consulter la page web suivante : https://clic.villemsh.ca/consultation/projets/manoir-rouville-campbell
La crise de l’habitation préoccupe l’équipe de Transition MSH, car elle affecte de nombreux ménages hilairemontais. De fait, en 2021, 18,7 % des ménages locataires (278 ménages) et 9,3 % des ménages propriétaires (583 ménages) de Mont-Saint-Hilaire consacraient plus de 30 % de leur revenu brut à leurs frais de logement. Or, on considère qu’un logement est inabordable si on y consacre plus de 30 % de ses revenus totaux.
De même, le taux d’inoccupation des logements locatifs n’était que de 0,6 % en 2023 à Mont-Saint-Hilaire. Cela indique un déséquilibre entre l’offre et la demande susceptible d’engendrer une hausse des loyers plus rapide que l’inflation.
L’accès à la propriété devient également plus difficile pour plusieurs ménages. Entre 2020 et 2022, la valeur moyenne des propriétés hilairemontaises a augmenté de 40 %. C’est un taux de croissance 6 fois plus important que le taux de croissance de l’Indice des prix à la consommation (IPC) de la région de Montréal entre janvier 2020 et janvier 2022.
La difficulté d’accéder à la propriété touche plusieurs ménages, notamment les jeunes et les personnes seules. D’ailleurs, la proportion de personnes âgées de 25 à 34 ans résidant à Mont-Saint-Hilaire est l’une des plus basse de la Communauté métropolitaine de Montréal. Bien que plusieurs facteurs soient probablement en jeu, il semble clair que le manque de logements et de propriétés abordables contribue à cette situation.
Dans ce contexte, le conseil de ville de Mont-Saint-Hilaire a adopté, en juin 2024, un Plan d’habitation et un Plan d’action qui comprend quatre axes :
Créer les conditions propices à la bonification de l’offre de logements sociaux et communautaires.
Stimuler la création de nouveaux logements.
Sécuriser et consolider l’offre actuelle de logements.
Diversifier l’offre de logements selon les besoins du milieu.
En collaboration avec les services municipaux, certaines actions ont déjà été mises en œuvre dans le cadre de notre premier mandat. Le conseil municipal a notamment :
adopté un règlement sur les droits de préemption ;
adopté un règlement concernant l’entretien et l’occupation des bâtiments ;
créé un fonds consacré au logement social et abordable.
Les candidates et candidats de Transition MSH entendent poursuivre la mise en œuvre de ce plan afin de d’améliorer l’accessibilité au logement à Mont-Saint-Hilaire.
La crise de l’itinérance est un phénomène complexe ayant des causes multiples. Cependant, l’une des principales causes de l’itinérance est la crise de l’habitation, résultant de la rareté et du coût des logements. Les personnes en situation d'itinérance sont souvent celles qui ne peuvent plus supporter les hausses de loyer, qui sont victimes d'éviction ou qui n'ont simplement pas d'endroit où aller en fonction de leur situation (âge, condition de santé, capacité financière). Le manque de logements sociaux et abordables exerce également une pression sur les ressources d’hébergement. L’itinérance et le manque de logements sont donc intimement liés.
Bien que l’itinérance soit plus visible dans les villes-centre qu’à Mont-Saint-Hilaire, le phénomène est en augmentation en Montérégie. De 2018 à 2022, le nombre de personnes en situation d’itinérance visible a augmenté de 98 %. L’itinérance visible fait référence aux personnes que l’on peut facilement dénombrer, soit par l’observation ou la fréquentation des refuges. Une bonne partie du problème demeure cachée, ce qui porte à croire que les chiffres sont largement sous-estimés.
Le logement social est souvent le dernier rempart avant l’itinérance. Nous croyons donc avoir la responsabilité d’offrir des logements abordables et des logements sociaux pour que les personnes plus démunies ne se retrouvent pas à la rue. C’est dans cet esprit que le conseil municipal a adopté un Plan en matière d’habitation et d’abordabilité (voir la section sur l’habitation pour plus de détails).
De plus, la Ville soutient l’organisme Mille et une rues via une entente triennale. Par le travail de rue, cet organisme vient en aide aux membres de notre communauté en situation de vulnérabilité. Pour en savoir plus: https://1001rues.org/
À Mont-Saint-Hilaire, les conséquences des changements climatiques affectent déjà négativement notre qualité de vie et elles s'accentueront dans les prochaines décennies. Nous n’avons qu’à penser aux vagues de chaleur extrême ainsi qu’aux épisodes de smog et de mauvaise qualité de l’air causés par des feux de forêts plus intenses et plus fréquents. C’est pourquoi la réduction des gaz à effet de serre (GES) et l’adaptation aux changements climatiques est une priorité pour Marc-André Guertin et son équipe.
Comme nous l’avions promis lors de la campagne électorale de 2021, nous avons agi avec rigueur et détermination face à la crise climatique ces quatre dernières années. Nous avons d’abord fait dresser un bilan des émissions de gaz à effet de serre et entrepris une tournée de moments publics afin d’impliquer la population dans l’élaboration du Plan climat de la Ville de Mont-Saint-Hilaire. Celui-ci comprend deux volets, l’un concernant les actions qui seront réalisées par l’administration municipale et l’autre, les actions à réaliser par la collectivité.
Ces actions sont regroupées dans les sept chantiers suivants :
Favoriser la transition vers la décarbonation des bâtiments et la sobriété énergétique.
Se déplacer autrement.
Verdir la ville et protéger les milieux naturels.
Consommer sobrement et localement.
Favoriser une gestion intégrée des ressources en eau.
Harmoniser croissance urbaine et protection du territoire.
Favoriser la santé et la sécurité de la communauté.
Parmi les gestes concrets que nous avons posés en lien avec ce Plan climat, il y a notamment l’adoption par la Ville d’un règlement interdisant l’installation de nouveaux appareils fonctionnant avec des combustibles gazeux dans les bâtiments sur son territoire. Nous avons également entamé la décarbonation des bâtiments municipaux, ce qui nous a permis de réduire notre consommation de mazout de 64 % entre 2022 et 2024. De plus, nous avons atteint notre objectif de plantation de 10 000 arbres et arbustes dans les parcs municipaux. Vous pouvez consulter l’état d’avancement du Plan climat au lien suivant: https://www.villemsh.ca/services-aux-citoyens/environnement/plan-climat/
Pour financer ces efforts, la Ville de Mont-Saint-Hilaire a été proactive dans la recherche de subventions. Par exemple, nous avons récemment obtenu une subvention de 3,6 millions de dollars du gouvernement du Québec pour mettre en œuvre des actions du Plan climat.
Dans le cadre d’un deuxième mandat, nous poursuivrons la réalisation du Plan climat. Parmi les nombreuses initiatives que nous prévoyons déployer, il y a, entre autres, la création et l’animation d’une cohorte citoyenne pour accompagner des Hilairemontais et Hilairemontaises dans leurs efforts pour réduire leur impact environnemental.
De même, nous prévoyons procéder à la conversion énergétique de l’école Sacré-Cœur en y installant possiblement un système de géothermie. Finalement, nous voulons améliorer l’adaptation de notre communauté aux changements climatiques, notamment en soutenant la plantation d’arbres sur les terrains privés.
À l’échelle mondiale et canadienne, la biodiversité est menacée. À Mont-Saint-Hilaire, nous avons la chance de vivre à proximité de milieux naturels d’une grande valeur écologique. Comme ailleurs, ces milieux naturels et les espèces qu’ils abritent sont soumis à diverses pressions : changements climatiques, développements résidentiel et commercial, espèces exotiques envahissantes, et certaines espèces surabondantes comme le cerf de Virginie.
Au cours des quatre dernières années, la Ville de Mont-Saint-Hilaire et ses partenaires ont protégé près de 70 hectares de milieux naturels d’une valeur de 10 M$. Cela représente environ 130 terrains de football américain (129,63 pour être exact). Ces acquisitions de terrains et de servitudes ont toujours fait l’objet d’une grande rigueur financière. En effet, les propriétés ont toutes été acquises à leur juste valeur marchande. De plus, nous avons obtenu le soutien financier de partenaires tels que Connexion Nature, la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), le gouvernement du Québec et le gouvernement fédéral. Tel que promis lors de la campagne électorale de 2021, nous avons également modifié notre Politique de gestion des réserves financières et des surplus affectés pour investir 15 % des surplus annuels de la Ville dans une réserve financière pour l’acquisition de lots aux fins de conservation et pour la réalisation de travaux de mise en valeur environnementale.
De ces actions de conservation, plusieurs terrains sont grevés de servitudes de conservation à perpétuité, ce qui permet de les protéger de manière pérenne. De surcroît, nous avons également protégé des milieux naturels par des mesures réglementaires : effectivement, ce sont 150 hectares de milieux naturels qui sont protégés en vertu du Règlement de contrôle intérimaire de la CMM. Finalement, nous avons tout récemment adopté une nouvelle entente de 800 000 $ sur cinq ans avec notre partenaire Connexion Nature pour la préservation de nos milieux naturels. En vertu de cette entente, Connexion Nature s’engage à recueillir en subventions auprès d’autres partenaires un montant équivalent à celui investi par la Ville.
Si nous obtenons un deuxième mandat, nous continuerons à saisir les opportunités pour acquérir et protéger les milieux naturels d’intérêt. Nous consoliderons aussi la protection du piémont de Mont-Saint-Hilaire. Nous poursuivrons également la restauration de milieux naturels dégradés et la lutte contre les espèces exotiques envahissantes.
La culture est un pilier de l’identité de Mont-Saint-Hilaire. Elle nous rassemble et anime nos espaces collectifs. Nous pouvons ainsi habiter notre ville, pas seulement nos maisons.
Au cours de notre premier mandat, la Ville a continué de soutenir les artistes et organismes culturels hilairemontais via son Fonds d’initiative culturelle. De même, elle a contribué à la diffusion du travail des artistes locaux dans le cadre notamment du Corrid’art de l’hôtel de ville et de l’exposition Gare aux artistes. La Ville et ses partenaires ont également offert une programmation culturelle riche et diversifiée : on n’a qu’à penser au Land Art, aux Cabarets de l’Heure Mauve, au Festiglace et à l’exposition Couples d’artistes.
De surcroît, l’appropriation de l’espace collectif par l’art public est une dimension artistique que le conseil municipal a voulu développer. À cet égard, la création d’une fresque sur les murs de l’école secondaire Ozias-Leduc en hommage à l’artiste homonyme est une réalisation dont nous sommes particulièrement fiers. Ce projet comportait également un volet de médiation culturelle avec les élèves de l’école.
Sur le plan de la gouvernance, un travail rigoureux a aussi été réalisé par le conseil municipal et l’administration de la Ville depuis la dernière élection. Par exemple, une Politique de soutien financier et de reddition de compte aux organismes a été adoptée par le conseil à l’automne 2023. De plus, une nouvelle entente d’appui financier et un bail de location renouvelé ont été signés avec le Musée des Beaux-Arts de Mont-Saint-Hilaire. L’entente comprend une bonification de l’aide financière offerte au Musée conditionnellement à l’atteinte d’objectifs bien définis. Des négociations ont également eu lieu avec la Maison autochtone pour renouveler l’entente de soutien financier et le bail de location, mais elles n’ont malheureusement pas été concluantes. Pour plus de détails à ce sujet, vous pouvez consulter l’audit de gouvernance et le communiqué de presse de la Ville au lien suivant: https://www.villemsh.ca/audit-de-gouvernance-et-de-gestion-de-la-maison-autochtone/
Si nous obtenons un deuxième mandat, nous souhaitons mettre à jour la politique culturelle de la Ville et le plan d’action qui y est associé. Nous travaillerons également à concrétiser un autre projet d’art public à Mont-Saint-Hilaire. De plus, nous voulons rénover l’école Sacré-Cœur. Nous croyons que ce bâtiment pourrait abriter, par exemple, un lieu de création pour les artistes ou un espace de diffusion, en plus de continuer à héberger des organismes communautaires. Finalement, nous souhaitons bonifier la programmation culturelle municipale pour mieux habiter les espaces publics de notre ville.
En Montérégie, seuls 43 % des résidents âgés de 15 ans et plus atteignent le niveau recommandé d’activité physique en 2020-2021. Or, l’activité physique entraîne de nombreux bénéfices pour la santé. Elle contribue, entre autres, à prévenir des maladies chroniques comme le cancer, le diabète de type 2 et les maladies cardiovasculaires.
Dans ce contexte, notre priorité en matière de sports et de loisirs est de promouvoir de saines habitudes de vie et de favoriser l’activité physique par le plus grand nombre de résidents possible.
À cette fin, nous avons adopté une Politique sur la santé et les saines habitudes de vie qui comporte sept orientations regroupées dans les quatre axes suivants :
Le mode de vie physiquement actif
Le transport actif
L’alimentation saine
La santé mentale
Parmi les réalisations notables de notre premier mandat, soulignons la mise en place du Programme « Sports et Loisirs pour tous », lequel offre des places gratuites dans plusieurs activités sportives ou culturelles aux résidents ayant de faibles revenus, et l’adoption d’une Politique de remboursement de frais supplémentaires pour une activité récréative hors territoire. De plus, nous avons réalisé plusieurs projets favorisant la mobilité active (voir l’onglet « Le réseau de transport actif et collectif » pour plus de détails). Nous avons également finalisé la réfection du Centre aquatique. En outre, le jardin nourricier, un projet issu du budget participatif, fait la promotion d’aliments sains et locaux et montre qu’il est possible de créer des aménagements paysagers esthétiques et comestibles.
Avec un deuxième mandat, nous comptons poursuivre la mise en œuvre de la Politique sur la santé et les saines habitudes de vie et de faire la promotion des activités et services offerts en termes de loisirs et de sports. En matière d’infrastructures sportives, nous investirons pour garder les actifs existants en bon état. Par exemple, une réfection de la surface synthétique de soccer est inscrite au Programme triennal d’investissement (PTI). Un projet de mise à niveau de l’éclairage des plateaux sportifs est également en cours. Nous prévoyons également réaliser plusieurs autres aménagements favorisant la mobilité active.
Finalement, dans une optique de saine gestion des fonds publics, la mutualisation de certaines infrastructures sportives à l’échelle régionale nous semble une avenue prometteuse.
Lors d’un deuxième mandat, nous nous engageons à doter la Ville de Mont-Saint-Hilaire d’une stratégie de développement économique. Cela nous paraît essentiel pour diversifier nos sources de revenus, mieux structurer l’offre commerciale et attirer des projets économiques alignés sur nos valeurs, cohérents entre eux et bénéfiques pour la collectivité. Le secteur commercial, la planification de notre parc industriel, l’économie sociale et l’économie circulaire sont des thématiques qui devront être abordées dans le cadre de cette stratégie.
Premièrement, nous considérons que la fonction commerciale de Mont-Saint-Hilaire est passablement déstructurée. Les fuites commerciales sont importantes, alors qu’il faut privilégier le commerce de proximité pour répondre à la demande des citoyens. À cet égard, un bilan de l’offre commerciale de notre municipalité est en cours d’élaboration. Les résultats de ce bilan nous permettront de préciser la vocation commerciale de chaque secteur de la ville en tenant compte du potentiel de rentabilité de divers types de commerces en fonction de leur localisation.
Deuxièmement, il nous semble essentiel de mieux planifier le développement de notre parc industriel. Cela implique d’évaluer son potentiel de développement et de redéveloppement, de définir une vision et d’élaborer un plan d’action pour l’avenir de ce secteur. L’économie circulaire, la transition écologique et l’adaptation aux changements climatiques devront faire partie de cette vision. De même, une utilisation optimale des espaces nous semble nécessaire, notamment pour des raisons fiscales.
Troisièmement, nous souhaitons favoriser l’émergence de projets d’économie sociale sur le territoire. Il s’agit de favoriser l’établissement d’entreprises à gouvernance démocratique dont la mission est de répondre aux enjeux de la communauté. Ainsi, l’économie sociale propose « … une façon différente de faire des affaires, qui a pour finalité le rendement à la communauté et une mission sociale, directement liée aux besoins et aux aspirations des collectivités ».
Par ailleurs, le développement résidentiel est un secteur où il serait souhaitable que des projets d’économie sociale se présentent à Mont-Saint-Hilaire pour bonifier l’offre de logements hors marché et abordables. Notre administration entend soutenir de telles initiatives avec les moyens dont nous disposons.
Lors de la campagne électorale de 2021, nous nous étions engagés à limiter l’augmentation des taxes foncières à l’inflation, c’est-à -dire à la hausse de l’indice des prix à la consommation (IPC). Nous avons tenu parole. De fait, au cours de notre premier mandat, l’augmentation cumulative des taxes foncières pour la propriété moyenne a été de 18,27 %, tandis que l’IPC du Québec a augmenté de 18,61 % et celui de la région de Montréal de 19,65 %.
Lors d’un deuxième mandat, nous maintiendrons la même approche. Il nous semble effectivement crucial de respecter la capacité de payer de nos concitoyens et concitoyennes, tout en conservant les leviers nécessaires pour maintenir des services de qualité, relever les défis collectifs auxquels nous faisons face (transition écologique, crise de l’habitation, etc.) et entretenir adéquatement nos infrastructures publiques.
Il faut admettre que le respect de ces paramètres est un défi considérable puisque les taxes foncières résidentielles sont de loin la principale source de revenus de notre municipalité. Pour relever ce défi, nous avons privilégié une stratégie à deux volets. D’une part, il importe d’effectuer un contrôle serré des dépenses de notre ville et des régies intermunicipales. D’autre part, il faut diversifier nos sources de revenus. Cela passe, entre autres, par l’optimisation de notre parc industriel (voir la section sur le développement économique), par une recherche proactive de subventions et par une utilisation réfléchie des nouveaux outils fiscaux municipaux (écofiscalité, redevances sur le développement et tarifs).
En matière de gestion de la dette et d’entretien des infrastructures, l’équité intergénérationnelle est une valeur qui guide nos décisions. Le recours à des emprunts pour la réfection d’infrastructures ou l’achat de bien qui ont une longue durée de vie permet d’éviter que des citoyens/propriétaires profitent d'un bien ou d'un service sans participer à son financement, en évitant les coûts associés. Cependant, il faut que ce niveau d’endettement soit encadré par certaines balises. C’est ce que permet la Politique de gestion de la dette à long terme de la municipalité. Cette politique a été respectée dans le cadre de notre premier mandat et continuera à l’être si nous en obtenons un deuxième.
Finalement, pour éviter que notre dette se retrouve dans nos infrastructures, il nous semble primordial d’investir dans l’entretien et la remise à niveau de celles-ci. C’est ce que nous avons fait dans les quatre dernières années et nous nous engageons à poursuivre sur cette lancée. Pour apprécier les travaux réalisés ou planifiés, veuillez consulter le Programme triennal d’investissement de la Ville ou encore le dernier rapport d’activités de la Ville.
La vitesse des automobiles dans nos rues est un problème que l’équipe de Transition MSH prend très au sérieux, car cela compromet la sécurité des piétons, des cyclistes, des personnes à mobilité réduite et, surtout, celle de nos enfants.
Pour réduire la vitesse, des mesures d’apaisement de la circulation telles que des dos d’âne, des intersections surélevées et des bollards de ralentissement peuvent aider. Il faut cependant choisir la mesure la mieux adaptée à chaque situation. De plus, on doit traiter les demandes de mesures d’apaisement de la vitesse provenant de citoyens et citoyennes avec équité et en s’appuyant sur des données factuelles.
Pour ce faire, le conseil municipal a adopté une Politique de traitement des requêtes concernant la circulation et la sécurité routière. Celle-ci définit des critères et des conditions d’admissibilité pour les différentes mesures de modération de la circulation. Ainsi, on priorise nos interventions en matière de modération de la circulation et on maximise leur impact.
Par ailleurs, nous avons également travaillé à sécuriser les abords des écoles de notre territoire. Par exemple, en 2024 une piste multifonctionnelle a été aménagée sur la rue Michel, près de l’école de l’Aquarelle.
Un abaissement des limites de vitesse autorisées peut aussi être justifié dans certains cas. Par exemple, au cours du dernier mandat, nous avons réduit la limite de vitesse sur le chemin de la Montagne et sur le boulevard Sir-Wilfrid-Laurier.
D’autres actions doivent accompagner la mise en place de mesures d’apaisement de la vitesse, telles que la surveillance policière et des campagnes de communication.
Enfin, chaque Hilairemontaises et Hilairemontais a également un rôle à jouer pour sécuriser nos rues. Effectivement, la plupart du temps, les personnes qui excèdent les vitesses autorisées dans la ville habitent Mont-Saint-Hilaire. Autrement dit, la solution à la vitesse dans nos rues, c’est nous tous et toutes!
Pour améliorer notre mobilité, Transition MSH privilégie une approche intégrée et factuelle.
D’une part, il nous semble clair que l’aménagement du territoire et le développement des modes de transport autres que le voiturage en solo sont des leviers incontournables pour favoriser une évolution positive de notre mobilité et lutter contre la congestion routière.
En matière d’aménagement du territoire, cela passe notamment par l’aménagement de milieux de vie mixtes, où on retrouve à la fois des habitations, des commerces et des services de proximité à distance de marche. Il importe également de localiser les développements résidentiels les plus denses dans les axes de transport collectif offrant un niveau de services appréciable.
De plus, les services et les infrastructures de transport actif, de transport collectif, de covoiturage et d’autopartage doivent être bonifiés afin de faciliter l’adoption de ces modes de déplacements quand c’est possible. Plusieurs initiatives ont été prises en ce sens lors de notre premier mandat (voir l’onglet portant sur le transport collectif et actif pour plus de détails).
D’autre part, le conseil municipal a demandé une mise à jour de l’étude de circulation datant d’août 2016, entre autres pour tenir compte de l’effet de la pandémie sur nos déplacements. De manière générale, cette nouvelle étude révèle que les débits de circulation sont assez stables malgré le développement résidentiel qui a eu lieu à Mont-Saint-Hilaire et dans les villes voisines dans les dernières années. Cependant, parmi les secteurs étudiés, deux endroits nécessiteraient des interventions, soit l’intersection des rues Campbell et Fortier, et le secteur des rues Messier/de Rouville/boulevard Sir-Wilfrid-Laurier/rue Raymond-Dupuis (secteur du pont Jordi-Bonet).
Les professionnels recommandent effectivement d’améliorer ces intersections par l’aménagement de voies de virages, une optimisation des feux existants et l’installation de nouveaux feux à l’intersection Campbell et Fortier. Les candidates et candidats de Transition MSH ont l’intention de mettre en œuvre ces recommandations. De plus, nous porterons une attention particulière à l’esthétisme des feux de circulation qui seront installés à l’intersection des rues Campbell et Fortier afin qu’ils s’intègrent harmonieusement dans le milieu environnant.
Pour le secteur du pont Jordi-Bonet, il faudra collaborer avec le ministère des Transports et de la Mobilité durable, car le boulevard Sir-Wilfrid-Laurier est sous sa responsabilité, ainsi qu’avec Otterburn Park puisqu’une part croissante de la circulation provient de la ville voisine.
Le développement du réseau de transport actif et collectif est très important pour l’équipe de Transition MSH, car c’est un levier primordial pour atteindre nos cibles de réduction de gaz à effet de serre et pour favoriser une population en santé. De fait, selon notre bilan de GES, 67 % des émissions de la collectivité hilairemontaise sont liées à nos déplacements. Il importe également de développer notre réseau cyclable pour des raisons de santé publique, notamment pour favoriser l’activité physique.
En matière de transport actif, le conseil municipal a adopté un Plan directeur de mobilité active en avril 2025. Les principaux objectifs établis par ce plan sont les suivants :
Encourager et favoriser la complémentarité entre le transport actif et collectif.
Renforcer les infrastructures réservées à la mobilité active (voies en site propre, abris sécuritaires pour vélo, etc.)
Assurer la sécurité des personnes plus vulnérables, en sécurisant les abords des établissements scolaires, des CPE et des résidences pour personnes âgées.
Élaborer un plan d’action pour guider les exercices de planification à venir.
Dans les dernières années, plusieurs projets ont été réalisés en ce sens, tels que l’aménagement d’une piste multifonctionnelle sur la rue Michel et une descente à vélo entre la rue Provencher et le boulevard Sir-Wilfrid-Laurier.
En matière de transport collectif, Exo offre le transport à la demande sur le territoire de Mont-Saint-Hilaire et d’Otterburn Park depuis le mois d’août 2024, et le service a été étendu au parc industriel à l’été 2025. De plus, l’aménagement prévu de voies réservées aux autobus sur le boulevard Sir-Wilfrid-Laurier contribuera à rendre le transport collectif interrégional plus efficace et fluide aux heures de pointe.
Dans le cadre d’un deuxième mandat, nous investirons afin de mettre en œuvre notre Plan de mobilité active, d’interconnecter nos quartiers et de sécuriser notre réseau cyclable. Nous nous assurerons également d’accorder une place adéquate aux infrastructures de mobilité active dans les futurs développements résidentiels (secteur urbain du chemin de la Montagne, H-60, TOD-2).
En matière de mobilité collective, nous défendrons le maintien et la bonification du service de train de banlieue auprès de l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), qui est responsable de planifier et d’organiser les services de transport collectif. L’ajout de passages les soirs de semaine nous semble particulièrement pertinent à court terme. Il serait aussi nécessaire à terme d’avoir des passages la fin de semaine. Nous prévoyons également d'aménager des cases de stationnement sur le terrain près de la caserne de pompiers (500, boulevard Sir-Wilfrid-Laurier) au bénéfice des usagers de notre réseau d’autobus interrégional. Bref, la desserte n’est pas parfaite et les ressources sont limitées, mais nous maintenons notre engagement envers le transport collectif.
D’entrée de jeu, il faut noter que le boulevard Sir-Wilfrid-Laurier est sous la responsabilité du ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) du gouvernement du Québec.
Cela étant dit, la Ville de Mont-Saint-Hilaire collabore avec le MTMD et avec EXO dans le cadre d’un projet de réaménagement du boulevard en plusieurs phases. Ce projet prévoit l’aménagement de voies réservées aux autobus ainsi qu’une bonification des aménagements réservés aux piétons et aux cyclistes.
Parallèlement à ce projet, le conseil municipal a adopté deux résolutions, l’une en juin 2023 et l’autre en octobre 2024, pour demander au MTMD de réduire la vitesse sur cette artère. Heureusement, au printemps dernier, le ministère a accepté de réduire la limite vitesse à 50 km/h, à la condition que des aménagements temporaires (butoirs et bornes de délimitation) soient installés. Bien que l’esthétisme de ces aménagements temporaires soit discutable, nous avons privilégié la sécurité des piétons, cyclistes et automobilistes jusqu’à ce que le boulevard soit réaménagé. Cela étant dit, la Ville de Mont-Saint-Hilaire collabore avec le MTMD et avec EXO dans le cadre d’un projet de réaménagement du boulevard Sir-Wilfrid-Laurier. Ce projet en plusieurs phases prévoit l’aménagement de voies réservées aux autobus ainsi qu’une bonification des aménagements réservés aux piétons et aux cyclistes. Ces travaux sont essentiels pour moderniser le boulevard Sir-Wilfrid-Laurier et le rendre plus sécuritaire. Nous souhaitons par ailleurs développer un réseau cyclable en site propre, complémentaire à celui du boulevard et à l’écart de la circulation automobile. Cela permettra des déplacements actifs plus sécuritaires tout en permettant de désenclaver certains quartiers. Nous continuerons de travailler à l’atteinte de ces objectifs si nous obtenons la confiance des citoyens pour un deuxième mandat.
Pour plus de détails sur ce projet, vous pouvez consulter l’onglet portant sur le réseau de transport actif et collectif ou suivre ce lien : https://clic.villemsh.ca/consultation/projets/reamenagement-route-116
Précisons tout d’abord que le gouvernement provincial (via ses orientations en aménagement du territoire) et la Communauté métropolitaine de Montréal (via le PMAD) obligent les municipalités à accroître leur densité résidentielle.
La densification résidentielle est effectivement nécessaire pour répondre à la pénurie d’habitations tout en préservant les milieux naturels et les terres agricoles. De plus, l’atteinte d’un certain niveau de densité résidentielle facilite la mise en place et le maintien d’une offre de transport collectif. L’aménagement de milieux de vie plus denses permet également de rendre plus soutenables la construction et le maintien d’infrastructures municipales (égouts, aqueduc, routes, etc.) sur le plan financier. Par ailleurs, la construction de bâtiments résidentiels plus denses semble également liée à des changements socio-démographiques tels que le vieillissement de la population et à l’augmentation de la proportion de personnes seules dans la population du Grand Montréal. Ainsi, la densification constitue une manière de répondre aux besoins en habitation tout en évitant l’étalement urbain et en optimisant l'usage des infrastructures municipales.
Cela étant dit, la densification doit être réfléchie afin d’atteindre et de maximiser ces bénéfices. Par conséquent, Transition MSH croit qu’il faut orienter prioritairement la densification résidentielle la plus prononcée vers les axes de transport collectif offrant un niveau de service appréciable, soit la gare de train et le boulevard Sir-Wilfrid-Laurier. La création de milieux de vie complets où on retrouve une diversité de fonctions (bâtiments résidentiels, commerces de proximité, infrastructures sportives et culturelles, etc.) nous semble également primordiale. D’ailleurs, lorsqu’elle s’accompagne d’une offre de transport collectif et d’une mixité d’activités, la densification résidentielle est également une manière de lutter contre les changements climatiques.
À l’extérieur des principaux axes de transport collectif, Transition MSH préconise une densification douce. Tel que le mentionne Vivre en Ville : « La densification douce regroupe l'ensemble des opérations discrètes d’ajout de logements qui ont lieu dans un tissu urbain existant, tout particulièrement pavillonnaire. La densification douce permet l’accueil de nouveaux ménages dans un milieu, sans changement significatif des caractéristiques de son cadre bâti. ».
De plus, à Mont-Saint-Hilaire, nous devons accorder une attention particulière aux enjeux suivants pour que la densité s’intègre harmonieusement à notre milieu de vie :
La préservation des paysages et des ensembles bâtis patrimoniaux d’intérêt ;
La conservation des milieux naturels ;
La gradation des hauteurs par rapport aux bâtiments adjacents, sans jamais dépasser la canopée des arbres ;
L’échelle humaine, c’est-à -dire un aménagement qui met l’humain au centre du développement urbain, en offrant des espaces publics sécuritaires, conviviaux et favorisant les rencontres ;
La capacité des infrastructures municipales (égouts et aqueducs principalement) ;
La capacité des infrastructures de transport (transport en commun, mobilité active et circulation automobile) ;
La qualité architecturale et le design urbain.
Dans cette optique, le conseil municipal a déjà introduit des modifications règlementaires pour refléter ces orientations. Par exemple, une densité résidentielle maximale a été imposée pour plusieurs zones du territoire ayant un intérêt particulier sur le plan des paysages, du patrimoine ou des milieux naturels. Nous avons également introduit des objectifs et des critères relatifs à la modulation de la densité dans le Règlement relatifs aux plans d’implantation et d’intégration architecturale (P.I.I.A). Nous continuerons à travailler avec la même rigueur dans le cadre d’un deuxième mandat.
Pour plus de détails sur la gestion de la densité à Mont-Saint-Hilaire, vous pouvez consulter le chapitre 7.4 du Plan d’urbanisme durable et l’annexe 3 du même document. Précisions que ces documents datant de 2022 devront être mis à jour.
L’équipe de TMSH entend faire respecter le périmètre d’urbanisation actuel et n’appuiera pas de demandes de dézonage agricole.
Les patrimoines et les paysages sont au cœur de l’identité territoriale hilairemontaise. Leur protection et leur valorisation sont donc prioritaires pour l’équipe de Transition MSH. C’est pourquoi, dans les deux premières années de notre mandat, nous avons adopté la Politique sur le patrimoine de la Ville de Mont-Saint-Hilaire et le plan d’action qui y est associé. Plusieurs des actions prévues dans ce plan ont déjà été réalisées.
En ce qui concerne le patrimoine bâti, la révision du Règlement relatifs aux plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA) devrait permettre un meilleur encadrement architectural des projets, entre autres au sein des secteurs et chemins ayant un intérêt patrimonial particulier (Vieux-Village, noyau seigneurial, village de la Montagne, chemins des Patriotes, Ozias-Leduc et de la Montagne). De plus, un premier pas vers la protection de l’architecture moderne significative a été franchi par un repérage des immeubles et des ensembles représentatifs de celle-ci, et par l’ajout d’objectifs et de critères à ce sujet au règlement sur les PIIA. De même, pour éviter la détérioration des bâtiments patrimoniaux, un Règlement relatif à l’occupation et à l’entretien des bâtiments a été adopté. Dans le cadre du programme Rénovation-Québec, la Ville a également offert une aide financière aux propriétaires admissibles pour favoriser la rénovation des résidences situées dans le Vieux-Village en 2024.
Les élues et élus de Transition MSH ont aussi posé des gestes concrets pour protéger nos paysages d’intérêt dans le cadre de leur premier mandat. Par exemple, le conseil a acquis le terrain adjacent à la Maison de la course (500, boulevard Sir-Wilfrid-Laurier) dans le but de préserver une percée visuelle vers la montagne et d’y aménager un stationnement incitatif. Un autre exemple d’aménagement de percées visuelles a été réalisé dans le cadre de la construction du complexe résidentiel AÉRA. Le conseil et l’administration ont travaillé à maintenir une ouverture vers la montagne à partir de la rue Savoy. De plus, la nouvelle version du règlement sur les PIIA inclut des critères et des objectifs pour maintenir des percées vers les éléments paysagers significatifs depuis le domaine public. Aussi, nous avons soutenu activement le projet de la CMM de doter les collines montérégiennes du statut de protection de Paysage humanisé (voir cette page web pour plus de détails).
Dans le cadre d’un deuxième mandat, nous poursuivrons nos efforts visant à préserver nos paysages et nos divers patrimoines (bâti, immatériel, naturel et mobilier). Pour en apprendre plus sur certaines des actions envisagées pour les prochaines années, consulter le Plan d’action 2023-2026 de notre politique sur le patrimoine.
La pollution lumineuse se définit comme « l’utilisation excessive ou inappropriée de lumière artificielle » (Réserve internationale du ciel étoilé, 2025). Cette pollution a des conséquences néfastes et documentées sur la santé publique, sur la biodiversité et sur la visibilité des astres.
La Ville de Mont-Saint-Hilaire a déjà des dispositions réglementaires pour encadrer l’éclairage extérieur. Par exemple, pour les propriétés privées, notre Règlement sur les nuisances prévoit que installer ou utiliser un éclairage extérieur qui n’est pas doté de visières de manière à limiter la perte de lumière vers le ciel constitue une nuisance.
Considérant que le territoire hilairemontais abrite une riche biodiversité, notamment de nombreuses espèces d’oiseaux affectées par la pollution lumineuse, nous souhaitons que la Ville s’inspire des meilleures pratiques afin d’évaluer comment nous pouvons renforcer notre cadre règlementaire en la matière. Cela étant dit, en procédant à cette révision règlementaire, nous devrons tenir compte de la capacité de l’administration municipale à appliquer rigoureusement les nouvelles dispositions envisagées. En effet, certaines municipalités ayant des cadres règlementaires particulièrement élaborés semblent avoir de la difficulté à les mettre en application. Par ailleurs, une campagne de communication informant les citoyens et citoyennes des moyens à leur disposition pour limiter la pollution lumineuse serait également pertinente.
La pollution atmosphérique a des effets nocifs sur la santé humaine. S’il existe de nombreuses sources de contaminants atmosphériques, au Québec, « les secteurs des transports, des minerais et industries minérales et des poussières sont les contributeurs majoritaires » de la pollution atmosphérique.
La combustion résidentielle au bois est également une source de certains contaminants atmosphériques, tels que le monoxyde de carbone, les composés organiques volatils et les particules fines. Par conséquent, une réflexion est en cours à la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) au sujet de la combustion au bois (voir cette page web pour plus de détails).
L’équipe de Transition MSH prendra connaissance du rapport qui conclura cette démarche de la CMM et demeura vigilante sur cet enjeu.
Les raisons de protéger la qualité de l’eau de la rivière Richelieu sont multiples. En plus d’abriter une riche biodiversité, la rivière est notre source d’eau potable! C’est aussi un lieu de baignade lors du Grand Saut Hilairemontais.
La pollution de la rivière Richelieu et des cours d’eau urbains est une problématique complexe et multifactorielle. Au cours de notre premier mandat au conseil municipal, la Ville a pris plusieurs actions pour réduire cette pollution. Par exemple, la réfection des infrastructures souterraines de certaines rues a permis de séparer les réseaux d’égouts pluvial et sanitaire afin de limiter les surverses dans la rivière. Nous avons comme objectif de n’avoir aucun déversement aux surverses à la fin des travaux.
La Ville a également mené des campagnes pour détecter les raccordements inversés et pour vérifier la conformité des installations septiques des résidences hilairemontaises. Plus généralement, il faut noter que l’un des chantiers de notre Plan climat vise justement à protéger nos ressources en eau : vous pouvez consulter le Plan climat et son état d’avancement pour obtenir plus de détails à ce sujet.
Si nous obtenons un deuxième mandat, nous continuerons à mettre en œuvre ce chantier du Plan climat. Nous veillerons également à ce que notre Règlement relatif à l’utilisation extérieure des pesticides et des engrais continue à être appliqué rigoureusement.
À Transition MSH, nous tenons à ce que la population ait accès aux milieux naturels qui forment la richesse de notre territoire local. Cela passe notamment par l’accès au sentier du piémont de Mont-Saint-Hilaire et à la rivière Richelieu.
D’une part, nous souhaitons bonifier l’accès local au sentier du piémont. Pour ce faire, nous voulons concrétiser celui de la rue des Chardonnerets. Le litige concernant cet accès étant maintenant réglé, le projet devrait se réaliser en 2026. Nous voulons également poursuivre l’acquisition de milieux naturels dans le piémont de la montagne pour pouvoir éventuellement prolonger ce sentier.
Par ailleurs, afin de limiter l’achalandage de voitures sur les rues situées à proximité du sentier du piémont, nous avons maintenu la réglementation autorisant uniquement les détenteurs de vignettes à stationner sur ces rues la fin de semaine. En contrepartie, nous travaillons à l’aménagement de cases de stationnement au 500, boulevard Sir-Wilfrid-Laurier, un terrain récemment acquis par la municipalité. Ces cases pourront être utilisées par les usagers du transport collectif et par les usagers du sentier du piémont. Les citoyens peuvent également accéder à la montagne via la Réserve naturelle Gault.
D’autre part, l’aménagement d’accès public à la rivière Richelieu est un projet collectif auquel nous croyons profondément. Au cours de notre premier mandat, nous avons bonifier les aménagements du parc Saint-Henri dans le cadre d’un projet issu du budget participatif (voir ce lien, pour plus de détails). Si nous obtenons un deuxième mandat, nous nous engageons à aménager trois nouveaux accès publics à la rivière Richelieu : un sur le terrain du Manoir Rouville Campbell (entre le boisé et la Maison du passeur), un près du pont Jordi-Bonet et un près du boulevard de la Gare.
Transition MSH souhaite que la Ville de Mont-Saint-Hilaire améliore constamment son service aux citoyens. La mise en place du centre local d’information citoyenne (CLIC) en mai 2024 est une initiative en ce sens. Le CLIC centralise effectivement le traitement des demandes citoyennes : ainsi, on évite aux citoyens d’avoir à écrire à différents services municipaux lorsqu’ils ont une requête. Le conseil municipal a également adopté une Politique des services aux citoyens, mise à jour en février 2025.
Cela étant dit, il importe de distinguer un service aux citoyens d’un service à la clientèle. Puisque la Ville de Mont-Saint-Hilaire est une organisation publique financée par la collectivité, le niveau de service offert aux membres de cette collectivité doit être équitable. Un service aux citoyens est donc un service que la municipalité peut se permettre d’offrir à l’ensemble des Hilairemontaises et Hilairemontais. De manière générale, si nous ne pouvons pas fournir un niveau de service donné au plus grand nombre, nous sommes d’avis qu’il ne serait pas équitable de fournir ce niveau de service à certaines personnes plus insistantes.
